LES SIGNES CLINIQUES D'HYPOTHYROIDIE
- Sensation de manque d’énergie et de fatigue, surtout le matin.
- Frilosité même en été
- Douleurs dans les muscles et partout dans le corps
- Besoin excessif de dormir
- Atteintes de la peau et des muqueuses (prise de poids, perte de cheveux, ongles striés et cassants, visage arrondie, paupières gonflées…)
- Troubles de la mémoire et concentration
- Apnées du sommeil
- Maux de tête
- Constipation
- Frilosité avec extrémités froides
- Parfois diminution de la température corporelle (<36,4°C) surtout au lever
- Existence d’un taux très élevé d’auto-anticorps anti- thyroïdien : anticorps anti-TPO et anti-TG (spécifique dans Hashimoto uniquement)
- Moral bas, voire dépression
Le Dr Claeys rajoute à ses symptômes :
– Le pouls inférieur à 70 pulsations/minutes chez la femme et inférieur à 60 pulsations/minute chez l’homme
– La tension artérielle de 12/8 mm de mercure. En deçà la fonction thyroïdienne peut être affectée.
Source livre: En finir avec la thyroïdite d’Hashimoto Dr Claeys
ANALYSE DES HORMONES THYROIDIENNES
L’hypophyse génère la TSH en direction de la glande thyroïde. Le dosage des anticorps anti-TPO (thyroperoxydase) et anti-thyroglobuline n’est pas nécessaire pour le diagnostic d’hypothyroïdie mais nécessaire afin de valider que cette hypothyroïdie est bien une MAI d’Hashimoto.
Les valeurs de référence possèdent une large fourchette. Cette dernière est d’ailleurs remise en question. En effet, les valeurs laboratoires sont des valeurs statistiques basées sur les taux de TSH moyens chez des personnes en bonne santé. Les valeurs de référence changent également d’un laboratoire à l’autre. Chaque personne a son propre taux normal de TSH celui-ci pouvant varier en fonction des situations de la vie.
De nombreux spécialistes pensent que le dosage unique de la TSH n’est pas suffisant. Malgré un taux de TSH correct les patients peuvent continuer à présenter des symptômes d’hypothyroïdie. Beaucoup de spécialistes pensent que les tests thyroïdiens devraient également comporter les dosages de T4 libre (T4L) et de T3 libre (T3L). Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui en France. Je ne parle pas dans cet article du dosage de la r-T3 qui peut également être utile, cette r-T3 va dériver la formation de la T3. L’organisme est puissant et autrefois lors de pénurie alimentaire et aujourd’hui lors de régimes restrictifs (par exemple) notre organisme, afin de ne pas épuiser ses réserves, se met au « repos » via la r-T3. A aujourd’hui les situations comme la maladie, un état inflammatoire, les régimes restrictifs, l’excès ou le manque de cortisol, le déficit en fer etc… peuvent engendrer cette voie là au détriment de la T3 active.
Source : « En finir avec la thyroïdite d’Hashimoto » Dr Benoit Cleys